À Marignane, il semblerait que les règles de l’urbanisme ne soient pas tout à fait les mêmes pour tout le monde. D’un côté, certains projets se lancent sans même un panneau de permis de construire à l’horizon, tandis que d’autres se retrouvent coincés dans un véritable labyrinthe administratif. L’urbanisme ici, c’est un véritable jeu de pattes : certains avancent en toute discrétion, tandis que d’autres se prennent les griffes dans les démarches administratives.

Mais alors, pourquoi cette différence de traitement ? Comment expliquer qu’un maire, toujours prêt à dénoncer certaines communautés et à donner des leçons de patriotisme, ferme soudainement les yeux sur des constructions sans autorisation ?

Pas de panique, ce n’est pas la construction d’une mosquée qui est en question ici. Non, ce qui interpelle, c’est cette absence totale de règles claires et appliquées de manière égale pour tous. Si certains peuvent construire tranquillement, pourquoi pas tout le monde, hein ? Après tout, l’égalité devant la loi, c’est un peu comme la démocratie : c’est pour tout le monde ou c’est pour personne.

Il serait peut-être temps de se poser la question : l’urbanisme à Marignane, est-ce une affaire de lois et de respect des règles, ou une simple question d’affinités politiques et d’opportunisme électoral ? Parce que, entre nous, l’égalité de traitement n’a pas l’air de suivre le même chemin que la construction de certains bâtiments. Un petit coup d’œil dans le rétro serait bienvenu.

Et pendant ce temps, le maire, toujours aussi fier comme un chat, n’a pourtant pas l’air de griffer ceux qui ne respectent pas les règles. Peut-être a-t-il pété un câble avec l’administration ?